Le subconscient est un mécanisme créatif impersonnel qui travaille à la réussite ou à l’échec selon l’objectif que nous lui attribuons. La prise de conscience de ce système interne de guidage automatique et sa programmation en tant que mécanisme de succès nous permettrait d’atteindre nos objectifs personnels…

« L’Image de Soi constitue la clé de la personne humaine et du comportement humain. Changez l’Image de Soi et vous changerez votre personnalité et votre comportement », déclare le Dr Maxwell Malt dans son livre Psycho cybernétique, édité en français par Christian H. Godefroy, en 1979.

Le Dr Malt était un chirurgien esthétique américain. Dans sa pratique, il se rendit compte que malgré la transformation physique de certains de ses patients après une opération réussie, ceux-ci se comportaient exactement comme s’ils présentaient toujours le défaut ou le handicap qu’il leur avait ôté. C’est alors que le médecin commença à se questionner sur l’image de soi. Parce que l’image de soi est une représentation mentale acquise inconsciemment à partir de nos expériences passées, elle influence notre vie en ce sens où si elle est mauvaise, elle devient inévitablement limitante. Mais ce n’est pas une fatalité. Le chirurgien nous propose, en effet, une méthode pour nous permettre d’atteindre nos objectifs personnels. Celle-ci consiste avant tout à développer une image de soi juste et réaliste et à reprogrammer notre mécanisme créatif ou subconscient en nous fixant des buts de succès.
Les mots psycho cybernétique signifient « autoguidage » en grec. Cette conception du fonctionnement du cerveau repose sur le principe que lorsque nous nous fixons un objectif, notre subconscient prend automatiquement le relais pour tout en œuvre afin de le réaliser. Et si l’objectif est positif alors nous tendrons vers la réussite. En revanche, s’il est négatif, nous tendrons par là même vers l’échec.

Se fixer un objectif et y croire fermement

Le premier point de la méthode du Dr Malt est de prendre conscience de ce mécanisme automatique et de le reprogrammer au travers d’une image de soi restaurée. L’étape suivante consiste à se déprogrammer des fausses croyances limitantes acquises depuis notre plus tendre enfance. Le processus de déconditionnement des croyances est très important, car ce sont elles qui nous ramènent dans l’échec. Puis, nous devons évidemment nous fixer un objectif précis par le biais de notre imagination et y croire fermement jusqu’à ce qu’il soit imprégné dans notre subconscient. Le subconscient prendra alors le relais et ce même mieux que notre moi conscient, affirme l’auteur. Autre point important, nous pouvons acquérir l’habitude du bonheur. Le bonheur n’est pas quelque chose qui se mérite soutient le Dr Malt. Il est indépendant de notre environnement. « Le bonheur est tout simplement un état d’esprit dans lequel nos pensées sont agréables de façon quasi-permanente. Si vous attendez de « mériter » pour penser à des choses agréables, il est vraisemblable que vous aurez des pensées déplaisantes concernant votre propre incapacité ». Dans sa méthode, le médecin nous parle aussi du sentiment de victoire ; se remémorer nos succès passés et revivre le sentiment de victoire que nous avons expérimenté à ce moment-là nous conditionnent à la réussite. Quant aux échecs passés, ils doivent nous servir d’apprentissage, mais il convient de les oublier car les ressasser conditionne à l’échec.
Les images et représentations mentales constituent une part importante du processus de programmation de notre subconscient.

« Notre cerveau et notre système nerveux végétatif ne peuvent pas faire la différence entre une expérience réelle et une expérience imaginée jusque dans ses moindres détails », développe l’auteur. De ce fait, en pensant au résultat final comme s’il était déjà présent, nous conditionnons notre mécanisme créatif pour le succès.
Psycho Cybernétique du Dr Maxwell Malt regorge ainsi de techniques et de conseils étayés par des expériences scientifiques permettant à chacun de se réaliser.

C’est quoi, la plasticité neuronale ?

Depuis une trentaine d’années, les scientifiques se sont rendu compte que le cerveau était capable de modifier ses connexions neuronales en fonction des facteurs environnementaux et contextuels. C’est ce qu’on appelle la plasticité neuronale. Notre histoire individuelle modifie en ce sens notre structure et notre fonctionnement cérébral. Le cerveau n’est par conséquent pas figé. Bien au contraire, il est en perpétuelle évolution.

Source :clicanoo.re Mardi 8 novembre 2016 – 15:28